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Covid-19 : il est désormais possible de déjeuner à son poste de travail ?

Un décret du 13 février 2021 permet (établissements de 50 salariés et plus) ou assouplit les conditions permettant (établissements de moins de 50 salariés) aux travailleurs de se restaurer dans les locaux affectés au travail lorsque les règles de distanciation physique ne peuvent être respectées dans les espaces de restauration. Cette mesure est en vigueur du 15 février au 31 décembre 2021. Elle intègre les dispositions de la 4ème partie du code du travail relative à l’hygiène et la sécurité des travailleurs, qui est applicable aux employeurs territoriaux.

https://lnkd.in/gk_Aa3H

Aide achat masques inclusifs

Les employeurs pourront ainsi demander le remboursement des masques inclusifs, avec application d’une franchise de 5€ pour chaque masque (restant à charge de l’employeur avant toute aide du FIPHFP), et dans la limite d’une aide financière du FIPHFP de 5€ (un masque dont le coût excède 10 euros, ne pourra bénéficier que d’une aide de 5 euros).

La mesure est applicable jusqu’au 28 février 2021, et pour des achats réalisés à compter du 1er septembre 2020

A noter :
-les employeurs sous convention imputeront ces dépenses sur leur bilan.
-Les dépenses prises en charge au titre des masques inclusifs ne grèvent pas le plafond par agent, de l’aide dédiée aux aménagement de poste de travail (pour les aides demandées via la plate-forme , un item spécifique a été créé).

Pour information, les masques inclusifs actuellement proposés sur le marché ne sont pas des masques utilisable en milieu hospitalier. Ils correspondent à la norme des masques « grand public » , vérifiée par la DGA pour autoriser sa commercialisation.

Les conditions sont décrites sur cette page :

http://www.fiphfp.fr/Le-FIPHFP/Actualites-du-FIPHFP/Masques-inclusifs-Precision-sur-les-modalites-de-prise-en-charge

Note de la DGCL sur l’état d’urgence sanitaire et télétravail

màj 21/10/2020

Le 7 octobre dernier, la Ministre de la transformation et de la fonction publique avait diffusé une circulaire invitant les administrations de l’Etat à intensifier le recours au télétravail dans les zones d’alerte « renforcée » ou « maximale » (voir notre mise à jour du 12.10.20)

Ce zonage territorial a pris fin avec l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire sur tout le pays à compter du samedi 17 octobre 2020 à 0h00.

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Précisions sur les « cas contact » et renforcement du télétravail.

Répondant aux interrogations de très nombreux établissements et collectivités confrontés au sujet, le Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriale a récemment clarifié la situation des agents identifiés comme « cas contacts » par l’Assurance maladie.

Ces agents doivent justifier qu’ils ont été officiellement identifiés comme « cas-contacts » dans le cadre des dispositifs déployés pour casser les chaînes de transmission du virus, et pour ce faire fournir à leur employeur un document émanant de l’Assurance maladie attestant de leur situation.

Dès lors l’employeur doit les retirer du travail en présentiel en les plaçant :

  • Soit en télétravail lorsque celui-ci est possible : le télétravail est toujours la priorité.
  • Soit en Autorisation Spéciale d’Absence si le télétravail n’est pas possible.

Pour les agents contractuels et les fonctionnaires IRCANTEC (travaillant moins de 28 heures par semaine), une prise en charge financière par l’Assurance maladie (indemnités journalières de sécurité sociale) est possible à condition que les agents concernés se déclarent via le formulaire de télé-service mis en place sur le site declare.ameli.fr

Par ailleurs, le Ministère de la transformation et de la fonction publique a publié le 7 octobre des recommandations visant à l’intensification du télétravail dans les zones classées rouges et placées en « alerte renforcée » et en « alerte maximale ».

La Foire aux questions en ligne sur l’espace dédié de notre site internet a été mise à jour pour vous présenter les modalités, documents et liens utiles sur ces thèmes.

Nous vous invitons donc à consulter notre site à l’adresse suivante : https://www.cdg71.fr/coronavirus/faq

Garde d’enfant(s) : Position des agents – mise à jour sept.

En raison du constat d’une circulation active du virus Covid-19 et de la multiplication des cas de fermeture d’établissements sur le territoire national, le Ministre des Solidarités et de la Santé a publié un communiqué de presse le 9 septembre dernier pour détailler les solutions qui s’offrent aux travailleurs des secteurs privé et public qui sont dans l’obligation d’arrêter de travailler pour s’occuper de leur(s) enfant(s) dans deux situations :

  • en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège,
  • ou lorsque leurs enfants sont identifiés par l’Assurance Maladie comme étant « cas-contact » de personnes infectées.

La Foire aux questions mise en ligne sur l’espace dédié de notre site internet a ainsi été mise à jour pour vous présenter les dispositifs qui ont ainsi été réactivés pour permettre aux employeurs publics de placer les agents concernés dans une position conforme au statut.Nous vous invitons donc à consulter notre site à l’adresse suivante : https://www.cdg71.fr/coronavirus/faq/

Garde d'enfant(s) :Position des agents, parents d’enfants de moins de 16 ans ou d’enfants en situation de handicap sans limite d’âge- mise à jour du 15 septembre
  •  Dont l’établissement scolaire / la crèche fait l’objet d’une fermeture en raison de la covid-19,
  • Ou identifies comme « cas contact » dans leur établissement

Le 9 septembre dernier, le Ministre des Solidarités et de la Santé a publié un communiqué de presse (lien ci-dessous) pour détailler les solutions qui s’offrent aux travailleurs des secteurs privé et public qui sont dans l’obligation d’arrêter de travailler pour s’occuper de leur(s) enfant(s) dans deux situations :

  • en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège,
  • ou lorsque leurs enfants sont identifiés par l’Assurance Maladie comme étant « cas-contact » de personnes infectées.

Dans ces situations, les dispositifs exceptionnels prévus avant l’été pour la garde d’enfants dans le cadre de la crise sanitaire sont réactivés.

Position des agents concernés et conditions d’indemnisation :

Le communiqué du Ministre indique que :

  • Les contractuels de droit public bénéficieront d’indemnités journalières après avoir déposé leur déclaration sur la plateforme : declare.ameli.fr ;
  • Les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d’absence (ASA).

Il convient de combiner cette déclaration avec :

  • Les conditions plus précisément définies sur le site declare.ameli.fr (lien ci-dessous);
  • Les recommandations et précisions apportées dans les précédentes communications spécifiques à la fonction publique,

En vertu de l’ensemble de ces données, les situations particulières qui en découlent sont les suivantes :

S’agissant des agents contractuels de droit public et des fonctionnaires IRCANTEC, les arrêts de travail dérogatoires donneront lieu aux versements d’indemnités journalières sous réserve des éventuels contrôles des conditions d’indemnisation par l’Assurance maladie.  

Ces arrêts de travail dérogatoires, comme rappelé par le Ministre Olivier DUSSOPT le 14 mai 2020 (note de la Fédération nationale des centre de gestion de la fonction publique territoriale « Informations issues de l’échange entre O.DUSSOPT et les associations d’élus membres de la coordination des employeurs »), n’impliquent pas de perte de salaire à la différence des arrêts maladie : c’est ce qui justifie le placement en ASA et non en congé de maladie ordinaire.

Conditions pour bénéficier de ces dispositifs :

  • Le télétravail doit être impossible ;
  • Les enfants concernés doivent être âgés de moins de 16 ans au jour du début de l’arrêt. Toutefois pour les enfants en situation de handicap, le dispositif s’applique sans limite d’âge.
  • L’arrêt peut être déclaré pour une durée correspondant à la fermeture de l’établissement sans pouvoir excéder 21 jours (possibilité de renouvellement si la fermeture est prolongée) ;
  • Un seul parent à la fois peut se voir délivrer l’arrêt de travail dérogatoire ;
  • L’agent ne doit pas disposer d’un autre mode de garde ;
  • Possibilité de fractionner l’arrêt ou de le partager entre les parents sur la durée de fermeture de l’établissement.

Le modèle d’attestation sur l’honneur ci-joint peut utilement être remis aux agents qui se trouveront dans ces situations.

Ces dispositifs concernent tous les arrêts à partir du 1er septembre 2020.

Lien vers le communiqué de presse d’O. VERAN du 09/09/2020 :

https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/covid-19-le-gouvernement-s-engage-pour-apporter-des-solutions-aux-parents-qui

Lien vers le formulaire de télé-déclaration declare.ameli.fr :

https://declare.ameli.fr/employeur/conditions

Pièce jointe :

Modèle d’attestation sur l’honneur à remettre par l’agent demandant l’ASA.

Agents vulnérables

A compter du 1er septembre, peut-on  demander à un agent vulnérable de reprendre le travail ?

Oui, dans les conditions précisées dans la Circulaire du Premier Ministre du 1er septembre 2020 relative à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de covid-1 (en ligne sur notre site, ainsi que la note de la Direction Générale des Collectivités Locales du 2 septembre 2020, qui rend cette circulaire applicable à la fonction publique territoriale).

Documentation :

Protocole National Santé et Sécurité en Entreprise

Téléchargez le protocole mise à jour au 31 08 2020 :

Pour votre information :

  • Décret n° 2020-1096 du 28 août 2020 modifiant le décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l’état d’urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000042284102&fastPos=1&fastReqId=1149565362&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte

  • Vous trouverez ci-dessous également  le dernier décret relatif aux travailleurs «  sujets vulnérables », il est plus restrictif et encadré par un certificat médical  

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000042284852&categorieLien=id